Organisée par le RAJEL, dont l'AACCE est membre fondateur, le Docteur Serge Blisko, un ancien de la CCE, aujourd'hui Président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), a donné une conférence ce Vendredi 9 mars 2018 sur le thème " Dérives sectaires et complotisme: une menace pour la démocratie" devant un parterre d'une trentaine de personnes.
Après avoir expliqué ce qu'était la "Miviludes" , son rôle et ses partenaires, il est intervenu sur l'évolution aujourd'hui du phénomène sectaire grâce, entres autres, au développement des outils numériques. Phénomène qui s'appuie sur l'inquiétude engendrée par les fausses nouvelles (fakes news).. Il a cité notamment les polémiques autour de la soi-disante "nocivité" des vaccinations. Abordant ensuite la théorie du complot, à l'aide d'exemples concrets, tels que des régimes alimentaires plus ou moins farfelus, qui mettent gravement en cause la santé des personnes les pratiquant, mais sont très lucratifs pour ce qu'il faut bien appeler des "escrocs" qui pratiquent à merveille "l'abus de faiblesse" pourtant pénalement répréhensible au regard de la loi. Avec la thématique du "complotisme aux dérives thérapeutiques, voire à caractère sectaire", Serge Blisko a rappelé que l'on arrtive parfois à des condamnations pénales pour quelques uns de ces charlatans. Le thème "Oncologie et médecines alternatives" a mis l'accent sur le fait que certaines personnes atteintes d'un cancer étaient prêtes à essayer n'importe quelle autre "médecine" avec le risque avéré d'une nette perte de chance de guérison sous "médecine alternative", puisque la mortalité globale y est 2 fois et demi supérieure que sous traitement conventionnel. Puis à l'aide de copies d'écran de sites "médecines alternatives", présentés de telle façon que l'on peut croire parfois à des sites officiels, Serge Blisko s'est attaché a démontrer la nocivité et le danger de tels sites, en concluant par une citation de Voltaire « Plus les hommes seront éclairés plus ils seront libres ».
Pour en savoir plus sur la Miviludes (en cliquant sur les liens suivants vous accédez directement au site de la Miviludes et à votre boite mail pour leur écrire)
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