17 Janvier 2017
Beaucoup d’hommages dans la presse pour Léonard Cohen disparu le 7 novembre dernier à quatre-vingt-deux ans, après la sortie d’un dernier disque You want it darker.
Pour certains, il est le plus grand poète juif contemporain
Juif par son enfance et son éducation, nourri de mystique juive, mais aussi par la suite de bouddhisme et surtout de liberté. Poète certes, mais aussi auteur, compositeur, interprète, musicien, romancier et peintre.
Sa belle voix grave dépressive a enchanté notre jeunesse dans les années 1970.
Il reprend toujours les mêmes thèmes, la passion, la religion, la sexualité, la solitude : So long Marianne, Suzanne, puis Hallelujah, Dance me to the end of love...
Pour moi, un texte fétiche
The Partisan en 1969, un chant de résistance écrit à Londres en 1943 par Emmanuel d’Astier de la Vigerie alias Bernard, chant que Léonard aurait connu lors de veillées de camps de jeunes. Selon des biographies autorisées, il aurait été sensible à cette possibilité d’alimenter le combat contre les nazis par la chanson. Le texte a été repris par d’autres chanteurs notamment Joan Baez.
À noter que ce texte ne doit pas être confondu avec celui écrit par Joseph Kessel et Maurice Druon, le chant des partisans de la Résistance française.
Monique Kreps
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