Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024, le mur des Justes, situé au Mémorial de la Shoah dans le 4e arrondissement de Paris, a été tagué de mains rouges.
Cet acte antisémite abject, fait référence au lynchage immortalisé par une photographie restée célèbre, montrant un Palestinien, brandissant ses mains ensanglantées suite au lynchage de deux soldats israéliens assassinés et démembrés le 12 octobre 2000, à Ramallah, par un groupe de palestiniens.
Ce vandalisme intervient un 14 mai, date de larafle du billet vert à Paris, en 1941 où près de 6 500 hommes, âgés de 18 à 60 ans, étaient convoqués pour « motif d’examen de situation », avant d’être internés dans des camps du Loiret et exterminés pour la plupart à Auschwitz-Birkenau et aussi date anniversaire de la création de l’État d'Israël.
Ce mur, intégré dans le Mémorial de la Shoah, comporte le nom de plus de 3 900 Justes qui ont aidé à sauver des Juifs du régime nazi lors de la Seconde Guerre mondiale.
Aucune cause quelle qu'elle soit ne peut justifier une telle ignominie.
L'AACCE condamne avec la plus grande fermeté cette profanation.
Les auteurs de cet acte doivent être identifiés et poursuivis par la justice.
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